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Bâtiment amiral de l’usine JOB construit par Pierre Thuriès en 1937. Il est surnommé le Paquebot.
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Jojo est de retour dans l’usine depuis la première fois depuis sa fermeture en avril 2001.
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Jojo est de retour dans l’usine depuis la première fois depuis sa fermeture en avril 2001.
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Bernard Magras, président de l’association Après JOB, dans le bâtiment dans lequel il travaillait jusqu’en 2001.
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Jean-Claude Brissot, dit « l’Amiral », retrouve des fragments d’histoire. La plupart des archives de JOB ont été détruites, jetées ou ont disparues.
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Bernard Magras et deux personnes de la DRAC (Direction Régionales des Affaires Culturelles) fouillent les locaux de la direction.
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Deux enfants jouent avec le papier jeté par les JOBs durant une manifestation des associations du quartier des Sept-Deniers.
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Meeting sur le site de l’usine.
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Rencontre entre les représentants de l’association Après JOB et les organismes chargées du reclassement des licenciés.
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Philippe Moitry, syndicaliste et membre d’Après JOB défend les intérêts des salariés.
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Les associations du quartier des Sept-Deniers manifestent à leur façon leur opposition aux projets immobiliers.
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Un marché est organisé par ces association au pied du ‘Paquebot’.
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Louisou et un ami sur le marché organisée par les associations de quartier des Sept-Deniers. Louisou travaillait chez JOB.
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Le Paquebot.
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M. Cholet, maire adjoint, présente l’ « Opération JOB » aux habitants dubitatifs.
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Début de l’ « Opération JOB ».
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Eté 2007. Des appartements sont déjà occupés.
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Automne 2007, le Paquebot est laissé à l’abandon.
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J.O.B
Du taf pour les « JOB »
Cela fait deux ans et demi que la prestigieuse papeterie JOB à Toulouse a fermé ses portes. Mais le travail n’est pas pour autant terminé. Ceux que l’on appellent « les Jobs » toujours unis, sont bien déterminés à lutter, pour leur propre avenir, mais aussi pour notre mémoire collective. Fierté et dignité font partie du caractère des anciens de l’usine. Peut-être aussi une pointe d’esprit rebelle. Après tout, à Toulouse, « même les mémés aiment la castagne ».
Surtout, il y a le « Paquebot ». Quelques tonnes de JOB et un bon morceau de l’histoire de ce quartier populaire, qui s’est développé en même temps que la papeterie. C’est l’emblème de l’usine des Sept Deniers, qu’ils appellent encore « la maison ». Il s’agit du bâtiment principal, surnommé ainsi, à cause de sa forme. Or, c’est l’idée des jobs, de renflouer cet énorme bateau, imaginé, en 1937, par Pierre Thuriès. Il est le témoin art déco d’une époque où les patrons voulaient donner une image prestigieuse de l’activité industrielle, alors qu’ils auraient plutôt tendance à la nier aujourd’hui. Représentant presque unique de ce style à Toulouse, le Paquebot est un symbole fort du passé ouvrier de la ville rose. Pourtant, ce n’est pas d’un musée dont veulent les anciens de JOB et les habitants du quartier regroupés en associations, mais bien un lieu vivant, qui soit un contrepoids à la cité dortoir qu’imposent les plans des promoteurs.